Je me suis levé ce matin, avec des tas d'angoisses et puis quelque chose de pas ordinaire est survenu. Un ami à la retraite habitant dans la même rue que moi, m'a sollicité pour dans un premier temps, pour nettoyer la plaie profonde qu'il s'est fait en tombant au matin sur son coude. Une plaie profonde, et malgré cela il a voulu, comme convenu ensemble hier soir, aller acheter à Conforama un nouveau fauteuil électrique.
Bon sang, je me sens mal, de voir quelqu'un qui refuse d'aller voir son médecin à 70 ans, en minimisant quelque chose, qui pour moi, peut mal évoluer et voir la plaie s'infecter. J'ai utilisé des compresses stériles et de l'alcool à 70°.
Enfin bref, tout ça pour dire, que mes angoisses du matin ont disparu, parce que j'ai quelque part été délogé de mon petit moi, par quelqu'un que j'aime et qui souffre aussi de bien des maux à 70 ans. La vieillesse me fait peur de plus en plus.
Tout cela me fait réfléchir, sur bien des choses autour des angoisses que j'ai chaque matin et même jusque dans l'après-midi. Je refuse de les laisser m'envahir et quand c'est trop fort, je prie intensément et intérieurement et cela quelque soit le lieu où je me trouve. J'essaie de me convaincre, qu'elles sont là, mais qu'elles restent comme un boulet que je traîne, mais qui heureusement a toujours le même poids. Il faut s'exercer à une gymnastique intérieure, pour vivre avec ce boulet qui ralentit la vie.
Allez, Luc Hauts les coeurs !
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