dimanche 13 mars 2011

Journée de repos... Libres propos sur la maladie...

Journée sans sorties, chose assez rarissime, qui m'a permis de me reposer pas mal, car hier la journée a été très remplie avec un anniversaire d'un enfant entouré d'une marmaille de petiots tous très doués pour les jeux vidéos. D'autre part, nous avons été ma petiote et moi à une réunion de réflexion sur le mariage. Tout cela était très bien, mais très fatigant.

Pour le reste, j'aimerai tellement faire une belle vidéo sur l'actualité. Ma vidéo sur les troubles anxieux que j'ai postée aujourd'hui est lourde sur le fond et la forme. Elle traînait sur mon disque dur depuis un moment, alors hop sur youtube pour le fun. Pour le reste je ne me sens plus concerné par la maladie psychique; je ne peux qu'insister auprès de ceux qui m'envoient des emails au sujet de la schizophrénie que le suivi en psychiatrie régulier est indispensable ainsi que la prise d'un traitement que bien souvent un jeune laisse tomber dès qu'il va mieux. Il est important d'insister sur ses 2 points et cela malgré l'irruption de troubles secondaires qui s'y ajoutent, par exemple avec la prise de poids importante parfois.
En pleine activité de la psychose, le malade n'est plus capable de gérer par lui-même sa vie et peut partir en vrille avec des comportements bizarres tout comme des paroles illogiques qui terrorisent les proches. Cependant la présence physique d'un proche est importante auprès d'un malade mental.
D'autre part il y aurait beaucoup à dire de la souffrance des proches qui ont un malade mental au sein de leur famille. C'est un poids très lourd à porter et pour les familles se rapprocher auprès de l'UNAFAM par exemple est une très bonne chose. Echanger avec d'autres familles est une bonne chose.
En mon cas personnel, mes parents me voyaient souffrir et fumer et boire énormément avec la maladie et je dois dire qu'ils en ont vu de toutes les couleurs, quand il fallait me rechercher ici dans un commissariat, là dans un hôpital psy. Pour le reste le temps a été avec le zyprexa mon meilleur allié et mon mieux être actuel était prévisible d'après une psychiatre qui m'a suivie de 25 à 35 ans. Aujourd'hui je gère et sait très bien que j'aurais de toute manière encore des troubles dans le futur, je composerai avec tout simplement.

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