Au boulot ce matin, je faisais mauvaise mine, c’est lundi et une certaine nostalgie du weekend s’empara de moi. J’eus peine à chasser quelques anxiétés de ce premier jour de la semaine de travail. A nouveau je me réveille avant la sonnerie de ma station météo et je dois bien dire que cela me chagrine un peu.
Un petit regain d’intérêt pour le football professionnel me surprend et ce malgré le fric que gagne les pros et que je dénonce. Les dieux du stade ne sont plus les gladiateurs des temps anciens, mais des gens aux crampons plaqués or et tapant dans une sphère de cuir tout a fait ronde. Il fut un temps où j’aimais beaucoup le football, où j’écoutais de célèbres commentateurs radios qui donnaient grande vie à des duels entre les verts de Saint-Etienne et les canaris de Nantes. Lorsque Saint-Etienne était en coupe d’Europe je ne manquais pas de défiler d’ailleurs dans la rue avec banderoles et drapeau verdoyant. Je jouais moi-même dans ma rue et quelques années en minimes sur des terrains qui me semblaient trop grands et trop long à parcourir. Je m’imaginais devenir un Platini aux coups de pieds magiques.
La France du football n’avait que d’yeux pour cette vedette française qui conduisit la France en demi-finale de coupe du monde en 1982. Nous perdîmes contre l’Allemagne après une séance de tirs au but. Mes propos footballistiques ne seraient faire oublier les nécessités d’un employé administratif comme moi, qui se mariera l’année prochaine après une année scolaire qui apportera son lot de joies et de petites peines comme à chaque année. Bon la terre tourne toujours rond comme le ballon finalement, quoique l’on puisse donner quelques effets à ce dernier.
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