mardi 7 septembre 2010

Reconnaissance de travailleur handicapé (RTH)

Je me suis fait raser par femme au sabot de 12 mm, je me sens plus léger et plus présentable. Demain, c’est jour de repos et j’espère pouvoir vivre avec le même enthousiasme dans mes différentes activités. C’est bien souvent juste après le travail que je me trouve motivé pour faire quelque vidéos. J’ai la chance de pouvoir travailler dans une ambiance sympathique et puis bon pour 1201 € net par mois ce n’est pas mal tout compte fait. Nous parvenons ma petiote et moi à tenir notre budget et puis cerise sur le gâteau, j’ai tout de même une voiture pour pouvoir s’évader du village. D’une certaine manière j’ai une vie rêvée par beaucoup de psychotiques qui après avoir connu le délire rêve d’une réinsertion sociale.

Mon ami Vincent qui a le même âge que moi, recherche un travail dans l’administratif. De niveau bac D et sortant des beaux arts, il pourrait prétendre à un chouette job, d’autant que comme moi, il a connu la maladie psychique et est maintenant très bien stabilisé, et prêt à travailler. On trouve chez les personnes reconnues travailleur handicapé, quelquefois un puissant investissement dans ce qu’ils font et une forme de persévérance qui vient avec. Bien souvent nous avons besoin d’être cadré dans le boulot, c’est mon cas, car je n’ai point peur de le dire, je ne sais réellement pas m’organiser et quand le rythme du boulot est conséquent, je chavire comme une vieille barque. Mais bon avec un plan des tâches et une assiduité à le suivre tout va mieux.

J’aimerai bien faire une vidéo pour montrer que l’on peut se vendre au meilleur de soi dans un entretien professionnel. Voilà une petite idée de vidéo bien sympathique, en attendant de plonger dans une 2e partie sur la schizophrénie, qui mettrait en avant le vécu du psychotique hors hôpital. Cela serait davantage mon témoignage personnel sur ma situation de vie juste après des hospitalisations. Ça remonte à quelques années déjà, mais bon je pense que chacun pourrait apporter son propre parcours.

La vie après les phases actives de la maladie psychique, cela peut être la recherche d'un travail et la reconnaissance de travailleur handicapé est un atout qui m'a personnellement aidé et que je trouve être un avantage pour un futur employeur.

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