Le cœur est le lieu des sentiments et des idées issues de l'intelligence, d'où la capacité de la volonté. D'un point de vue psychique, on comprend que s'il y a idées, elles peuvent être bonnes ou mauvaises, d'où le mouvement de la volonté qui pèsent sur la durée des idées, cela est plus ou moins obsédant et en termes spirituel, on peut parler du combat spirituel. La pagaille au niveau des idées peuvent être telle, que la souffrance s'accentue et peut aller à la tachypsychie, qui finalement déborde la volonté et fait faire n'importe quoi. Le cœur blessé a besoin d'aide et finalement de prescription de médicaments.
Cependant ce billet d'humeur, ne serait rien si j'objectais que la foi ne peut rien. Bien au contraire le coeur a besoin d'être aimé, chérit. Quand la tempête intérieure se fait, alors, n'hésitons pas à demander l'impossible au bon Dieu. Cela fait du bien d'entendre les mots de la foi et n'hésitons pas à déranger le bon Dieu, pour n'importe quoi, santé, travail, famille, société, le monde.
Je pense que tous les jours il y a motif à dire au bon Dieu suivant un petit ordonnancement : 1) je te demande pardon, 2) je te dis merci, 3) s'il te plait, 4) je t'aime mon Dieu. Pour ma part, je prie beaucoup le chapelet dès que je suis seul (cette dernière recommandation fut donnée à l'abbé Pierre, qui ne se sentait pas très "marial").
J'ai été soigné pour une schizophrénie dite paranoïde, où la thématique mystique était importante. Cela dura 10 ans. Aujourd'hui, je me sens bousculé par les paroles d'un pape qui dénonce la tiédeur de certains chrétiens, sans parler de la foi mondaine. Comme le disait Saint Augustin, on ne peut pas être tranquille en ayant la foi en Jésus, car croyant, toutes souffrances deviennent motifs à agir avec la force de la grâce et bien sûr d'annoncer la bonne nouvelle.
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