Vivre dans un monde où une certaine sagesse vante les mérites de l’altérité, de la rencontre de l’autre, je ne sais pas le faire. Vivre dans un monde professionnel où la nécessité d’être assez rapide pour exécuter des tâches précises est demandée à tous, j’essaie de le faire. Vivre avec une personne au quotidien où chacun des désirs de l’un et l’autre ne sont pas forcément à l’unisson, je peine à trouver un terrain d’entente et me laisse aller au désir de l’autre. Vivre dans le monde de consommation, où les vitrines des grands magasins font rêver, me rend envieux, me voulant matérialiste et suivre le mouvement d’une foule qui critique le système tout en y participant, j’aime cela. Vivre en ermite comme je l’ai désiré tant après avoir côtoyé beaucoup de monde répond plus à une réaction qu’à un vœu réfléchi. Vivre en fuyant loin de chez soi et partir comme le héros de ce film « into the wild », je pense cela suicidaire et héroïque cependant. Vivre en acceptant ses limites comme la sagesse le préconise, j’ai tenté de le faire, mais bon vivre toujours dans sa tête entre quatre murs qui forme un cube parfait, cela va un temps. Vivre de la fantaisie quand le désir matinal pousse aux vieux réflexes quotidiens que sont l’écriture et l’absorption de café, me convient tout autant que de travailler comme un ingénieur sur le plan de construction d’un édifice comme un pont immense. Vivre des défis où le but à atteindre est plus prêt du commun des mortels me convient tout à fait, tant que mon espace intérieur le plus intime trouve de l’air pur à respirer. Vivre pour soi en sachant que beaucoup de gens dans le monde souffrent de la faim, ne me dérange plus, tant la souffrance psychique m’a anéanti. Vivre le retrait social au maximum comme je l’ai toujours espéré ne peut plus se faire, car j’ai femme, boulot et maison et est à manger et chaleur chaque jour. Vivre en acceptant ses limites selon les philosophes procure bonheur soi-disant. De mon côté j’ai trouvé plus de bonheur à supputer sur les ingrédients du bonheur qu’à vivre une recette du bonheur. Carpe Diem n’est point un but mais la vérité quand on se sait assez intelligent pour ne pas se faire du mal et assez courageux pour se défendre face à l’adversité suscité par tout ce qui est vivant autour de soi et qui interfère avec une alchimie de son amour de soi personnel. Vivre en s’aidant de conseils de psys connus dans une multitude de bouquins ne m’a jamais permis d’aller plus loin que la simple efficacité de quelques jours. Vivre en acceptant d’évoluer d’une manière tordue est mon chemin et correspond à mon sens à un caractère original d’un itinéraire banal.
Et si vivre c’était de mordre à pleine dent la vie en se laissant aller à tous les excès jouissifs de la vie, oui certes, mais la drogue et l’alcool en ont emmenés plus d’un au cimetière dès sa jeunesse. Et si nous n’avions point de mission dans la vie, point à s’en faire au sujet d’un être suprême qui aurait droit de vie et de mort sur nous. Point de Dieu, point de maître et bonjour les problèmes pour tous ceux qui avancent humblement et qui viendront aider tous les anarchistes de tous les systèmes sociaux. Je crains fort que ma vie passe encore par bien des routes difficiles et aussi sinueuses que les routes de montagne. Vivre et supporter les autres est un défi pour moi actuellement. Ne me sentant pas bien au milieu des autres et bien mieux seul, je m’efforce de ne point montrer ma misanthropie grandissante.
Et si vivre c’était de mordre à pleine dent la vie en se laissant aller à tous les excès jouissifs de la vie, oui certes, mais la drogue et l’alcool en ont emmenés plus d’un au cimetière dès sa jeunesse. Et si nous n’avions point de mission dans la vie, point à s’en faire au sujet d’un être suprême qui aurait droit de vie et de mort sur nous. Point de Dieu, point de maître et bonjour les problèmes pour tous ceux qui avancent humblement et qui viendront aider tous les anarchistes de tous les systèmes sociaux. Je crains fort que ma vie passe encore par bien des routes difficiles et aussi sinueuses que les routes de montagne. Vivre et supporter les autres est un défi pour moi actuellement. Ne me sentant pas bien au milieu des autres et bien mieux seul, je m’efforce de ne point montrer ma misanthropie grandissante.
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