Le jour où je mourrai, je voudrai que l’on fasse la fête avec les quelques euros qui seront sur mon compte. De quoi payer du champomy pour les plus jeunes et du crémant d’Alsace pour les plus grands. Ce n’est pas tant que j’attends ma fin pour bientôt mais bon les routes sont glissantes et je pourrai vite glisser avec ma 206 sur un pavé ici ou là. Ce n’est pas tant que j’ai envie de mourir, mais bon j’ai fait tellement le tour de la question ces derniers temps qu’il me semble que gagner une grosse somme d’argent au loto, ne changera rien à l’ordinaire de ma vie, c’est par conséquent plus par envie de voir grandir les petits de ma famille qui me changerait un peu les idées, que je veux vivre. Mais bon il faut attendre année après année. Ce n’est pas tant l’acceptation d’une vie routinière qui pourrait m’effrayer dans ma vieillesse, mais c’est de constater que je peine beaucoup à mémoriser des choses que j’aurais aimé à savoir par cœur. Il me faut penser à mes vieux jours et essayer de garder à l’esprit que la vie va continuer après la mort, bon cela ne m’enchanterait pas si les scientifiques découvraient à l’œuvre un big Crunch de l’univers. M’enfin, je ne conçois pas que je vais mourir un jour, ça m’effraie de savoir qu’un jour je ne pèserai plus 89.7 kgs comme ce matin. C’est triste de vivre sans espoir, c’est vraiment triste de se dire que les belles années terrestres vont foutre le camp plus vite que l’on ne croit. La vieillesse me fait peur.
Un montage sur la schizophrénie à partir de ressources de wikipédia.
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